Depuis une quinzaine d’années, prendre un taxi-moto est devenu très tendance en Haïti. Les prestataires de service pour la plus part sans statut officiel et sans qualification ont vite compris qu’ils ne peuvent plus cZompter sur l’Etat et ont pris d’assaut ce business en plein essor. Beaucoup de jeunes découvrant à peine la circulation routière et encore moins le fonctionnement d’une moto, sont devenu chauffeurs en un clin d’œil. Et hop ! L’argent rentre facilement. De quoi faire rêver quand on est au chômage. Combien de piétons ont ils écrasé sur le trottoir ?
Cap-Haitien comme il en existe beaucoup d’autres villes en Haïti est frappée par une explosion démographique ingérable. Les familles qui n’ont pas les moyens de s’offrir une voiture sont obligées de prendre un taxi-moto. Prix compétitif et une accessibilité aux heures de pointes, ce sont là des raisons du succès des engins à guidons. La moto, est elle mieux adapté pour le trafic dans nos villes que le taxi traditionnel à quatre roues ?
Par les temps qui courent les autorités s’étonnent de constater que la majorité d’assassinats sont commis par des motards. Un problème qui préoccupe la police nationale d’Haïti. Quelle stratégie nationale de sécurité routiere ?
Les « deux roues » c’est pratique et ca rend service dans les moments d’embouteillages. Des « blocus » comme on dit chez nous. La route tue, attention !